Accueil des visiteurs et des patients.

Quand Céladon pus posa sa main sur l'avant-bras de Lyonis, il comprit de suite, il lui épondit alors à sa première question.

Euh alors je sais pas du tout, mais De Sercq c'est le nom de nostre famille je suis le frère du Prince de Guernesey, c'est juste ces îles que je connais Et venant du Languedoc je ne connais pas encore bien les histoires qui n découlent. Je m'excuse de ne pas vous éclairer mon cher.

Lyonis sourit en entendant sa dernière confidene puis lui dit alors.

Oui et bien vostre ami a raison, c'ets un très beau voyage en tout cas pour Guernesey Et vous serez le bienvenu à Saint-Pierre-Port, je vous accueillerais avec grand plaisir et même si vous n'avez pas de quoi dormir, je pourrais vous héberger avec volontier

Ariane se présenta la où on lui avait demandée de venir afin de
développer dans les villes du royaume le service médical auquel elle
était très attachée. Elle entra et toussa légèrement.



"Hum ! Bonjour, je suis ici à la demande de Madame Sydoine de Vertbois, savez vous où je pourrai la rencontrer ?"

Mère Ovingienne, entendant nombre de voix, était redescendue précipitament de l'étage après avoir prévenu le docteur du Vertbois.

Elle adressa un regard réprobateur à Céladon, l'exubérance de celui-ci l'exaspérait au plus haut point.
Non pas qu'elle n'aimât pas rire de temps à autres, mais il lui semblait que son comportement était fort déplacé dans ce lieu appellant à une grande dignité.

Approchant de Mme du Faix :
Soyez la bienvenue Madame, si vous voulez bien me suivre, vous êtes attendue dans la salle de réunion du personnel de l'Hôtel-Dieu.
( https://droits-divins-curie.forum-actif.net/salle-de-reunion-du-personnel-soignant-f92/entretien-avec-mme-du-faix-t311.htm )

Elle lui adressa un regard interrogatif :
Mais j'y pense, avez-vous prévenu Helmut, notre garde ?

Céladon s'amusait beaucoup des réponses de Lyonis, la maladresse provinciale de celui-ci lui plaisait.
En somme, on ne pouvait honnêtement s'attendre à ce que quelqu'un d'aussi jeune soit au fait de ce qui se pratiquait ici où là.

( Allons, allons, Céladon, ne va donc pas effrayer ce chérubin...Bien qu'il s'en défendrait mordicus, il a encore le lait de sa nourice aux lèvres...)

Il retira sa main posée et lui adressa un sourire des plus charmant :

Mon ami, c'est avec un grand plaisir que je dirigerai mes pas vers votre demeure, si d'aventure ceux-ci me menaient à Guernesey.

Il tourna la tête, entendant Sydoine et Spadassin dans le couloir :

Ah ! Voici que j'entends venir la Grande Prêtresse de ces lieux. Je vais donc vous laissez en sa si délicieuse compagnie.

Devançant la surprise de Lyonis, il ajouta :

C'est que voyez-vous, si je ne suis ni un ogre, ni un croqueur d'enfants, je suis un grand curieux...

Il se recula d'un pas, s'inclinant et se découvrant d'un panache imaginaire, il salua Sydoine qui s'avançait, Spadassin sur les talons.

Monsieur, j'ai l'immense honneur de vous présenter le Docteur Sydoine du Vertbois ainsi que son très auguste dogue le fort-bien-nommé Spadassin.

Sur ce, il fit un clin d'oeil à Lyonis et partit le long d'un couloir en riant...

Céladon a écrit:

Monsieur, j'ai l'immense honneur de vous présenter le Docteur Sydoine du Vertbois ainsi que son très auguste dogue le fort-bien-nommé Spadassin.

Sydoine avança, amusée comme toujours par les élégantes facéties de Céladon. Celles-ci n'étaient pas toujours du goût de tous, loin s'en fût ! A cet instant Mère Ovingienne eut sans doute eut un commentaire fort acerbe à pratiquer.

Mais Sydoine aimait Céladon. il était vif, zélé, courtois, efficace...Une perle...
Elle savait que sous son apparence frivole se cachait un courage et une loyauté à toute épreuve.
Qui, sinon lui, aurait eu la bravoure de lui dire que son tablier jurait affreusement avec sa robe ?
Il n'y aurait pas eu grand monde qui eut risqué de braver son ire sinon Céladon.

Elle tendit la main au jeune homme devant elle.

Monsieur Lyonis ?
Allons nous entretenir dans les jardins, nous y serons plus au calme pour y parler...

(la suite ici : https://droits-divins-curie.forum-actif.net/lieux-divers-f95/entretien-avec-lyonis-t312.htm#3331 )

Ariane réfléchit un instant "Helmut ?heu.. je ne sais comment il se nomme, mais je n'ai point eu de réponse après m'être enquise du lieu où je pouvais trouver Madame Sydoine de Vertbois. Aussi le lieu que vous m'indiquez ma Mère m'est pour l'instant interdit"

Mère Ovingienne achevait les torsades de sa chausette lorsqu'un prélat pénétra dans l'Hôtel-Dieu.
Elle posa aussitôt ses aiguilles et se saisit de la liste transmise par le Docteur du Vertbois.
Mère Ovingienne se leva et se dirigea de son pas pachydermique et vénérable vers l'homme qui se tenait devant elle.

Monsieur de Coligny ?
Soyez le bienvenu, le Docteur du Vertbois vous attends dans son bureau...
Je vous demande un petit instant...le temps que les clefs vous parviennent...

Elle chercha un moment dans un pan de sa bure et finit par trouver ce qu'elle cherchait...une corne de brûme...Elle s'en saisit, prit une grande inspiration et souffla


BBBBBBBBRRRRRRRROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMMMMMMMMMMM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Imperturbable, elle rangea ensuite la corne et s'adressa à l'interloqué prélat

Céladon va aller chercher vos clefs.
Comme tout le personnel est toujours aux quatres coins de l'Hôtel-Dieu, cette corne est le plus sur moyen de se faire entendre sans s'égosiller inutilement !

Cyrius venait d'arriver devant l'hôtel-Dieu quand il entendit un "bruit" assourdissant.
BBBRRRROOOOOMMMMM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Pris au dépourvus, Cyrius mis la main sur la garde son épée, prêt à tout.
Puis regardit vers Lupa pour voir s'il n'avait pas marcher sur sa queue ...mais non.
Celle ci tournait dans tous les sens pour chercher l'adversaire potentiel.
Vu qu'aucun "barbares quelconques" ne lui tombait dessus. Cyrius retira sa main
Puis continua, Impertubable,de monter les marches du péron de l'Hôtel-Dieu.
Il regarda vers l'interieur puis souffla à Lupa :
" J'espere qu'il n'as pas trop souffert, celui là "

Arrivé devant l'acceuil, il vit qu'il n'etait pas tout seul pour la convocation des visites médicales
du "caporal" docteur.
Le Sieur De colligny était déjà present.
"Bonjour Messire, Comment allez vous ? "

Puis se tournant vers la redoutable et imposante...soeur
"Bonjour MA soeur, cela faisait longtemps...
la vieillesse ne vous atteint pas trop...
pas vrai Lupa ? regarde qui est là... Mère Ovingienne.

Vous avez entendu MA soeur ? j'ai cru qu'on égorgeait quelqu'un par ici. "

-Je vous remercie ma Soeur. Fit le prélat.

Ce fut là un bon d'au moins quatre pas en arrière... et les tympans percés au son de la corne que la soeur se mit à sonner pour prévenir de l'arrivée de Coligny.

Elle lui expliqua ensuite la raison de cette manière... presque violente finalement d'appeler les personnes.

-Hein ? Ah... euh... fo... fort bien ma Soeur. Il était encore bien interoqué et surtout à moitié sourd.

Puis un homme vain, assez tranquille et pas vraiment étonné de la méthode utilisé pour les soins de la cervelle, car le son entrait par une oreille, ressortait de l'autre... voilà ce que l'on appel un lavage de cerveau.

-Pardon ? Ah... Je vais... Bien, je vous remercie. Monsieur de Torigny c'est cela ? Nous nous sommes croisés à la Hérauderie me semble-t-il ? Fit Joachim en se débouchant l'oreille droite.

Henri qui tranquillement fut réveillé par un roulement de tonnerre non par ... ???? ... une corne de brume ...!!!...

Il se lève encore dans un demi sommeil et s'avance... oui c'est cela "Rontondudju!!!" et arriva sur le lieu où l'on semblait se croire en mer du nord perdu dans le brouillard

"C'est quoi t"est-ce que ça être ?" dit-il encore sous le coup d'un réveil brutal.

Nombre de personnes arrivaient à l'Hôtel-Dieu, répondant semble-t-il à la fois à l'invitation du Docteur du Vertbois et à l'appel quelque peu sonore de la Mère Ovingienne.
Celle-ci, imperturbable consultait sa liste.

Bien...Monsieur de Coligny, vous pourrez monter dès que vous aurez vos clefs...Frère Orthras...je suis désolée, les pigeons ont fait une erreur - étourdies bestioles - vous êtes attendus à l'infirmerie de la caserne...

Elle leva un sourcil à l'arrivée de Cyrius et manqua de s'étouffer à ses paroles. Néanmoins, elle s'empourpra en fuminant :

Bonjour MA soeur, cela faisait longtemps...
la vieillesse ne vous atteint pas trop...
pas vrai Lupa ? regarde qui est là... Mère Ovingienne.

Vous avez entendu MA soeur ? j'ai cru qu'on égorgeait quelqu'un par ici.

Jeune paltoquet ! Comment osez-vous ?
Vous avez de la chance que le docteur se charge de votre cas ! Si celà avait été moi, vous auriez été moins impertinent !
Et otez-moi ce sourire goguenard sur le champ !
Décidément, je ne comprendrais jamais les raisons qui poussent le Docteur du Vertbois à vous porter cette amitié...que vous ne méritez pas d'ailleurs...

Mère Ovingienne était connue pour son calme olympien. Cependant, Cyrius possédait le talent rare et certain de la faire systématiquement sortir de ses gonds. Loisir auquel il ne manquait jamais de s'adonner à chacunes de leurs rencontres.

Continuant ses vitupérations, elle ajouta, brandissant dangereusement sa corne de brûme sous le nez de Cyrius.

Le Docteur du Vertbois vous attends dans son bureau...et que je ne vous prenne pas à tenter de profiter de sa bienveillance pour tenter de passer devant qui que se soit...Insolent que vous êtes...
Et sortez-moi ce sac à puce d'ici !!!! C'est un hopital ici, pas un chenil !!!

Furibonde, les narines dilatées, Mère Ovingienne paraissait sur le point de charger.
Ce fut ce moment que Henri de Coucy choisit pour faire son entrée, les cheveux en bataille et portant encore la trace de son oreiller sur la joue .

C'est quoi t"est-ce que ça être ?"

Mère Ovigienne failli en avaler sa liste.

Ceci ? Ceci Monsieur-qui-entrez-ici-sans-vous-présenter est un moyen de communication qui a fait ses preuves !
Mais celà m'étonnerai bien qu'un individu de votre sorte ai pu en entendre parler ! Si j'en juge par votre mine, vous semblez plus à l'aise au lit -et je n'ose pas même imaginer en quelle compagnie ! - qu'à étudier !

Je déduis d'ailleurs de votre accoutrement que vous devez être aussi un chevalier pascal...
Ne niez pas...vous êtes bien tous de la même nature...des personnages peu recommandables, au passé trouble, à la morale douteuse et à l'esprit alambiqué !!!

Henri sortit tout a coup de sa torpeur sous les assauts de la Sœur

"Hola ma sœur, vous semblez alors de ma race
a vous entendre si mal embouchée
que tout les charretiers de la place
rougiraient pour seulement vous avoir écoutés
je suis aussi, en effet, Chevalier Pascal
aussi, ne conçoit point que l'on me traite en chacal
quant a ce que je fais au lit
cela vous ne le saurai jamais
car j'y ai habitude d'y porter gibier plus frais
qu'une bonne sœur qui croit s'imposer par ses cris"

Henri était un gentil garçon mais il ne fallait pas le pousser surtout après un réveil dont la soudaineté n'avait d'égal que la brusquerie.

Cyrius sourit de la repartie de son ami Henri, qui à peine arrivé, avait déjà subi les foudres de la Mère Ovingienne.
Mais ne voulant pas trop "pertubé" la pauvre mère envahis, d'un coup, par tant de braves.
Cyrius s'approcha de la mère, lui posa la main sur le bras, lui fit son plus beau sourire et en profita pour lui faire une grosse bise.

"Veuillez me pardonner, ma mère
Mais c'est que vous m'avez manqué, voyez vous, et vous connaissez le proverbe : "qui aime bien châtie bien".

Pendant ce temps, Lupa avait posé sa tête contre la cuisse de la mère et la regardait de côté avec un air mélancolique.

Avant que la "pauvre" mère puisse répondre, Cyrius s'éloignait déjà vers les bancs servant à l'attente ; suivi de Lupa, qui entre temps avait saisi une la précieuse pelote de laine, de la mère, dans sa gueule.
.
"Je sais que vous m'aimez beaucoup ma mère, alors je prefere m'éloigner pour ne point vous pertuber"...

Mère Ovingienne allait répondre à Henry, lui rappelant au passage le respect dû à une religieuse (fut-elle peu engageante) lorsque Cyrius lui planta une bise sur la joue avant de partir vers l'étage...

Déconcertée, elle ouvrit et ferma la bouche, ses alexandrins de reproches envolés.
Elle haussa les épaules et repris d'un ton plus adoucit.

Hum...et bien...peut-être n'êtes-vous pas de la même espèce que Monsieur de Torrigny finalement...mais gare à vous...je vous tiens tout de même à l'oeil !

Mère Ovingienne se tourna ensuite prestement vers l'évêque de Bulette qui faisait son entrée et exécuta une genuflexion emplie de respect.

Ma Mère, soyez ici en votre demeure, votre présence est un honneur pour ces murs.
Le Docteur du Vertbois vous attend, bien sur.
Si vous le permettez, je vais aller vous chercher un rafraichissement.

Révérencieuse et admirative, elle se retira, tout courroux envolé, car il faut bien le dire, Mère Ovingienne vouait à Gwen une admiration sans bornes.

Céladon arriva sur ces entrefaits, précédé par un tintement sonore émanant d'un trousseau de clefs, qu'il arborait tel un oriflamme.

Assistant à la rencontre entre Mère Ovingienne et Cyrius, puis avec Henry, il ne put s'empêcher de pouffer.

Ho là là, Monsieur Cyrius ! Tout de même...quelle farceur vous faîtes...vous êtes encore pire que moi...rhoooooo...si vous continuez comme ça...vous finirez bien par lui faire manger son tricot....
Et quelle élégance, cette nouvelle veste...elle vous va à ravir...c'est tout à fait vous...tout à fait !

Il se tourna vers Lupa :

Mais c'est la petite Lupa ! Comment vas-tu ? Je connais un dogue qui va être ravi de te revoir. Tiens ma belle, Céladon n'a pas oublié ton affection pour les biscuits du Frère Sylvestre.

Il décrocha un clef du trousseau et la lui tendit avec un clin d'oeil.

Tenez Monsieur Cyrius, c'est la clef du bureau...si vous ne l'aviez pas...

*****

Il se tourna ensuite ver Henry de Coucy, l'applaudissant avec ferveur.

Bravo, bravo, bravo !
Monsieur de Coucy, je suppose ? Céladon, pour vous servir !
Quelle jolie tirade...et quel à propos !
Mère Vieille-Chouette ne va pas s'en remettre de la semaine !
Ah ! Je reconnais bien là un chevalier Pascal.

Tenez, voici votre clef, le docteur vous attends en haut.

*****

Enfin, il se dirigea vers Gwen de Bulette qu'il saisit par les épaules et embrassa sur les deux joues.

Mère Gwen...comme je suis content de faire enfin votre connaissance !
Je suis heu-reux...vous n'imaginez pas ! Tenez, voici votre clef.
Céladon continua en pouffant.
Faire la fête ? Mais ici, c'est carnaval tous les jours ! Il ne manquait que vous aux réjouissances.
Il lui fit un clin d'oeil en sortant une minuscule fiole de sa veste.
Tenez...voici une petite merveille dont vous me direz des nouvelles...ça sera bien meilleur que la décoction de la Mère tricoteuse-de-chaussettes...