Accueil des visiteurs et des patients.

La Mère Ovingienne avait été apellée en renforts par le Docteur du Vertbois.

Elle connaissait Sydoine depuis que celle-ci, longtemps immobilisée à la suite d'une blessure, s'était intéressée à l'art de la guérison.
Elle l'avait soignée, puis avait suivi ses pas de bandages en livres d'études et l'avait assisté lors de ses premières interventions chirurgicales.
Puis chacunes avait poursuivi son chemin, mais lorsque Sydoine lui avait annoncé l'ouverture de L'Hôtel-Dieu Adeodat, elle était accourue.

Cette petite a beau être douée, elle ne s'en sortirait pas toute seule...ça ne fait pas tout les idées...tssstsssttssst...et elle est toujours accompagnée de son sac-à-puce...ça n'a pas changé ça !...les gens vont encore jaser ...Qu'à celà ne tienne, je les ferait taire...Je suis là et bien là...A présent, les patients peuvent venir, je vais les recevoir !

La Mère Ovingienne prit donc place dans le fauteuil face à la porte et attendit les premiers arrivants tout en tricotant une paire de chaussettes.

Mère Ovingienne leva la tête à l'entrée du Capitaine...enfin, son grade était une déduction puisque celui-ci avait omis de se présenter.
Elle le décortiqua des pieds à la tête et le trouva fort bel homme, aussi, elle posa ses aiguilles et lui répondit :

Tout beau mon mignon...vous êtes ??? Un bien trop bel officier pour ne pas faire connaitre votre nom...

Un peu agacée à la manière dont Salignac parlait de Sydoine, elle lui agita une de ses aiguilles sous le nez. :
Non le "Doc" n'est pas "dans le coin".
Le Docteur du Vertbois est actuellement à l'infirmerie de la garde, c'est à cet endroit qu'auront lieu les visites des membres .
Et c'est bien dommage, parceque je me serais bien occupée de vous mon petit monsieur...ajouta-t-elle avec un grand sourire.

Mère Ovingienne regarda partir le Capitaine de la Garde en souriant, puis repris ses aiguilles à tricoter.

Alors...où en étais-je...ah oui !
Deux mailles à l'endroit...trois mailles à l'envers...deux mailles...

Un carosse richement orné, mené par des chevaux ruisselants d'écume s'arrêta devant l'Hôtel-Dieu dans un nuage de poussière.
Aussitôt un valet portant livrée courut vers l'entré en criant :

HOLA QUELQU'UN ! VITE ! MON MAITRE REQUIERT ASSISTANCE !

Au même instant le reste de l'équipage sortait de la voiture - avec grand peine - un homme aussi inconscient que magnifiquement vêtu.
Une large trainée sanglante marquait sa veste et s'étalait sur les sièges en velours capitonné...

HOLA QUELQU' UN ! VITE ! MON MAITRE REQUIERT ASSISTANCE !

Mère Ovingienne lacha son tricot et ouvrit tout grand les portes aux valets portant le corps sanglant.

Suivez-moi, mettez votre maître dans cette salle, dit-elle en désignant la salle d'opérations.
Elle apostropha une jeune infirmière médusée :
Vous ! Allez chercher le Docteur du Vertbois et plus vite que ça !

la suite ici : https://droits-divins-curie.forum-actif.net/salle-de-soins-et-d-operation-f89/valombreuse-t275.htm#2958

Mère Ovingienne qui avait ammorcé un sourire se figea en entendant la mère de l'enfant.

C'est pas que je veux vous déranger mais euh... y'a quelqu'un?

Elle leva un sourcil sévère et lui répondit froidement.

Madame, si vous me voyez, c'est qu'il y a "quelqu'un".
Dans le cas contraire, l'Hôtel-Dieu Adéodat propose aussi des examens de la vue.

Elle se leva et avança vers une porte sur laquelle était écrit "Salle des diagnostics" .

Par ici s'il vous plaît, le Docteur du Vertbois va vous recevoir dansun instant.
Dois-je donc demander une consultation pour vous, pour votre enfant ou pour les deux ?

La suite ici : https://droits-divins-curie.forum-actif.net/bureau-des-diagnostiques-f87/m-an-louis-t277.htm (salle de diagnostiques)

Céladon franchit la porte avec ravissement, le nez levé, il ne cessait d'admirer les peintures murales.

ÔÔÔHHH comme c'est charmant ! Et regardez moi toutes ces couleurs ! Ravissant, c'est ravissant !
Et tellement loin du lugubre habituel ! Ces hôtels-dieux sont d'habitude d'un sinistre !!!

Mère Ovingienne, avait levé un sourcil à la vue du personnage extatique.

Puis-je vous renseigner Monsieur... Monsieur ?
Vous êtes ici à l'Hôtel-Dieu Adéodat, certes magnifique et doté des équipements les plus modernes, mais pas encore un musée.

Désirez-vous voir un médecin peut-être ?

Céladon pouffa :

Oh quelle farceuse vous faîtes ! Vous devez-être Mère Ovingienne !
Docteur Sydoine m'a dit que je vous trouverais ici, elle n'est pas là d'ailleurs ?
J'aurai bien aimé aller lui présenter mes hommages.

Je vois à votre tête que vous n'étiez pas prévenue de mon arrivée.
Non, non, ne le niez pas ! Vous allez froncer vos jolis sourcils et celà finirait par causer des dommages iiiirrrrrrééééparables sur votre si doux visage.
D'ailleurs votre teint est un peu palichon si je puis me permettre, il faudrait aller un peu au jardin, respirez ! Prenez l'air !

Mais je m'égare, où en étais-je ? Ah oui ! A mon arrivée.
Et bien, j'ai su que Docteur Sydoine était ici, et que l'Hôtel-Dieu ouvrait, du coup, je me suis dit qu'elle aurait besoin d'aide. Je lui ai donc écrit et me voici !

Mais j'oublie tous mes devoirs ! Je me présente : Céladon pour vous servir !

Saisissant Mère Ovingienne par les épaules avant qu'elle n'ai eu le temps de réagir :
Allez, je vous fait la bise ! Nous faisons parti de la même famille maintenant, c'est comme si vous êtiez ma soeur, ma Mère !
Hou, ce que je suis drôle ! Je n'ai pas pu m'en empêcher !

Bon, je suis là pour que vous n'abîmiez pas vos jolies mains à faire toutes ces tâches ingrates. Tout ceci est pour moi. Remarquez, je n'abimerait pas les miennes non plus, j'ai une recette de baume que je tient de la soeur de la cousine de la grand tante de...

Et Céladon continua ainsi tout le temps que Mère Ovingienne lui fit visiter l'Hôtel-Dieu...

Apres avoir erré dans les jardins et "visité" un peu partout, Mao arriva enfin à l'entrée de l'hôtel-Dieu.
Tirant toujours un sac qui semblait, de plus en plus lourd, il s'approcha du bureau d'accueil qui semblait abbandonné.
Là encore il sembla interressé par tous ce qui trainait dessus...

"hi... hi... hi.., oh très utile, ce sera,... oui, oui, tres utile hi... hi... hi...!

Puis il leva la tête, sembla humer l'air puis s'éloigna dans les couloirs...

hi hi hi par là..., oui, je le sais... hi hi hi, oui Mao sait toujours tout, hi hi hi toujours...

Mère Ovingienne s'était absentée un court instant pour accomplir un besoin naturel devenant pressant.
C'est alors que d'où elle était, elle entendit la porte s'ouvrir...

Et voilà, c'est toujours la même chose ! On reste à tricoter durant trois pelotes et personne...et il suffit de s'absenter un battement de cils et c'est foule de grand messe...

J'ARRIVEEEEEE !!!!

Elle trotta d'un air digne qui ne donnait pas l'impression qu'elle se départissait de son sérieux habituel.

Bonjour Monsieur Poéric !
Soyez le bienvenu en ces lieux !
Le Docteur du Vertbois vous attendait avec impatience, suivez-moi, je vais vous conduire à son bureau.

Mère Ovingienne s'engagea dans l'escalier menant au niveau superieur de l'Hôtel-Dieu Adéodat.

la suite ici : https://droits-divins-curie.forum-actif.net/bureau-du-docteur-f90/bureau-du-docteur-t299.htm#3201

Souhaitant s'investir dans la médecine auprès de la Sainte église, Lyoni arriva à l'Hostel puis trouva une mère, il lui demanda alors.

Bonjour ma mère, je suis Lyonis de Sercq dict Charmed, j'aurais souhaité en utilisant mes connaissances servir en ce lieu, pourriez-vous me dire comment procéder ?

Mère Ovingienne détailla Lyonis des pieds à la tête et lui répondit de son habituel ton de sévérité :

Et bien Monsieur, votre intention est fort louable.
Je vais prévenir le Docteur du Vertbois de votre demande, elle jugera de vos qualités.
Asseyez-vous, je vais la chercher.

Après avoir soigneusement replié son tricot, Mère Ovingienne s'en fut le long des couloirs de sa digne démarche.

Céladon arpentait l'Hôtel-Dieu en tous sens, recherchant toujours les fameux sièges, lorsqu'il apperçut un jeune homme assit tous seul dans le grand hall.
Aussitôt, il ajusta son habit, tapotta les bouches de sa perruque, effaça le plis de l'un de ses bas, et enfin, vérifia son allure dans un miroir.
Puis, il se dirigea vers le nouveau venu un sourire éblouissant aux lèvres.

Bonjour Charmant Monsieur !
Vous êtes Lyonis, n'est-ce pas ? Mais oui, forcément puisque vous êtes la seule personne ici à part moi !
Mais dîtes-moi, quel petit nom vos amis vous donnent-ils ? Comment doit-on vous apeller ? Lyonis ? Charmed ? Lyo-med ? Cha-nis ? Hou, hou, hou ! Je vous taquine !

Il eut un petit rire cristallin et exécuta une révérence parfaite en tous points.

Je me présente, Céladon, secrétaire particulier du Docteur du Vertbois, pour vous servir.
Nous allons passer un merveilleux moment ensemble car c'est à moi qu'a été confié l'iiiiiiiiiiiiimmeeeeeennnnnnse plaisir de faire votre connaissance.

Je me suis laissé dire que vous possediez de rares talents...non, non, non, ne rougissez pas...il va falloir me dévoiler tout celà.

J'ai tellement hâte que nous nous conaissions mieux, je suis sur que nous allons nous entendre comme de petits fous !

Lyonis qui attendait patiemment vit un beau jeune homme arriver, dès que Céladon eut commencé à parler, Lyonis se dit que cela devait être un excellent mari chez lui, il est dynamique et drôle

Céldon lui demanda pour commencer comment appeler Lyonis il rit légèrement en l'entendant demander cela puis lui répondit.

Bonjour à vous Céladon Alors Lyonis suffira, Lyo pour les intimes, mon nom complet c'est Lyonis De Sercq dict Charmed, ça c'est pour les présentations et les papiers officiels.

Après les présentations, Céladon indiqua que c'était lui qui tait chargé de la rencontre, c'était le secrétaire du Docteur.

Après qu'il eût finis de parler yonis lui dit alors en rougissant.

Et bien tout le plaisir est pour moi, j'ai en face de moi un beau jeune homme pleins de qualités .

Oui j'ai quelques talents comme tout le monde Je sais pas si être médecin on peut appeler cela un talent, je dirais plutot une compétence .

Céladon pouffa :

Et bien topons-là pour Lyonis de Serq...

Il lui posa négligement la main sur l'avant-bras, et s'abima dans ses pensées...

Serq, Serq...celà me dit quelque chose...Ah mais ne serait-ce pas l'une de ces îles qui ont tant fait bruire le tout-Paris ?
Un affreux traître allié à des pirates les avaient enlevées à notre bon roi, c'est bien celà ?
Mais heureusement d'héroïques hommes se sont lancés à l'assaut et ont réussi à capturer cet ingrat.

Il regarda autour de lui et repris tout bas :
Mais on m'a raconté sous le sceau du secret qu'il s'y était passé des choses affreuses, affreuses, affreuses...

Il reprit le plus sérieusement du monde :
Pfiuuuuu ! Un peu plus et c'était la catastrophe ! Qu'aurait-on pensé de nous de par le monde je vous le demande !
Ainsi donc, vous venez de ces îles ? Vous devez donc bien les connaître alors ?

Il continua sur le ton de la confidence :

Un de mes très bons amis, dont je suis fort proche m'a raconté qu'elles étaient abso-lu-ment hors du commun.
C'est simple, je l'avais à peine embrassé, qu'il me disait :
Céladon mon ami, j'ai vu des choses extraordinaires sur ces îles ! Dès la fin de l'hiver, il faudra que nous y allions, celà nous fera un magnifique voyage...