Le Réfectoire

Sylvestre après s’être changé et avoir revêtu une tenue plus pratique et moins chaude que cette bure en laine de yack, s’affairait aux cuisines. Il lui fallait préparer le repas du midi.
Tous les ustensiles à portée de mains, tous les aliments déposés sur sa table de travail, restait à songer quoi mettre en œuvre.
Pour commencer, il se dit qu’un bon bouillon ferait l’affaire. Quelques feuilles de thyms et un peu de gras de mouton donneraient du goût à tout cela.
Ensuite il prévoyait de faire revenir quelques lardons, de faire chauffer quelques endives, de tourner à la broche un porcelet. Ou deux. Et de préparer une bonne sauce à la crème fraiche…ou presque fraiche. Le réfectoire de la Cité Papale se permettait quelques extras comparé à ces repas servis dans les monastères. Sylvestre en remerciait quotidiennement le Ciel
Pour terminer, quelques fromages et quelques fruits de saison. Et bien sur pour accompagner tout ce repas, son pain spécial aux raisins et quelques carafes de vin de Bourgogne.

Il se mit à la tâche aussitôt. Sans oublier de se signer auparavant.

Tiens tiens, Maëlle glisse sa tête dans l'enchevêtrement de la porte, elle ferme les yeux un instant et hume le fumet qui vient à ses narines, hummmm ... elle rouvre ses mirettes et voit une personne bien en chaire s'affairer dans sa tâche culinaire.

Elle s'approche doucement de l'homme, toussote pour signaler sa présence, lorsque son regard découvre le visage du religieux elle ne peut réprimer un large sourire, des formes rondouillardes, l'homme a un regard rieur, de bonnes joues qui invitent à être pincées, elle fait une tite révérence, bonjour ... je me nomme Maëlle, je viens de rejoindre notre communauté pascalienne et oeuvre au sein de la paroisse eudoise ... en tant qu'abbesse.

Elle le regarde le gratifiant d'un large sourire tout en s'enivrant des mets qui mijotent Et vous êtes ?

Sylvestre s’afférait en cuisine. Concentré sur le repas qu’il était en train de préparer, quand on toussota dans son dos. Il sursauta aussitôt, faisant vibrer le sol en retombant. Il se retourna et découvrit une abbesse toute rieuse. Il sourit au tour qu’elle venait de lui jouer.
Elle lui fit une révérence et se présenta.

Oh ! Vous m’avez fait peur ma Mère.
Je suis le frère Sylvestre. J’ai à faire aux cuisines…dans le potager du Pape...et dans son jardin…et un peu partout où on réclame ma présence.

Il fit une révérence à son tour, un couteau dans une main et une endive dans l’autre.

Soyez la bienvenue ma Mère. Je vois que vous n’êtes pas indifférente à c’que je prépare.
Ce s’ra bientôt prêt. Vous pourrez venir avec vos ouailles pour vous remplir l’estomac.

Maëlle lui adresse un large sourire et l'écoute en l'observant manipuler les différents ustenseiles de cuisine et aliments.

Je suis enchantée de vous rencontrer, oooh ! cuisine, potager, jardin, vous devez avoir fort à faire, elle se sentit un peu gênée de l'avoir importuné ainsi dans sa tâche.

Je vous remercies et accepte volontiers cette invitation, refusé serait un pêché ! elle esquisse un sourire malicieux et poursuit vous aurez quelques hôtes pour goûter vos plats, je viendrais accompagner des ouailles dès que les cours seront achevés elle s'approche de lui et souffle c'est que le ventre remplit je crains que certaines de mes ouailles ne s'assoupissent où se perdent dans les couloirs, mieux vaut prendre des précautions.
Elle lui fit un sourire huma à nouveau les fines odeurs venant à ses narines puis elle abandonna Frère Sylvestre à sa tâche, ravit d'avoir fait cette courte halte qui l'a amené à cette agréable rencontre.

Gwen croisa l'abbesse d'Eu dans les couloirs et sourit

Bah dis donc toi! T'as encore le temps de te promener?

Gwen rit

Je vais songer à demander à l'archevêque de te broder pendant ses longues nuits d'hiver une belle écharpe

Supeeeerrrr Maëlle

Gwen rit en lui faisant un bisou tout en lui donnant quelques fioles.

Courage!!

KIKOOOO M. SYLVESTRE!!! VOUS ETES LAAAA?????

Gwen se dit que Sylvestre devait se reposer, il semblait submerger de travail. Avant de se mettre aux patates pour l'avancer un peu, elle fit quelques mouvements pour se détendre.

mmmh que ça fait du bien.

Gwen regarda le tas de légumes et soupira.

Bah mon vieux, Sylvestre avait dans l'idée d'inviter tout le concile ma parole.

Ange Nombre de messages : 147 . : Date d'inscription : 24/12/2008

Mes chers enfants, je vous dis au revoir, je vous ai tous aimés de tout mon coeur, Erel compris, soyez gentils avec lui il est aussi votre frère.

Cyrius arriva au réfectoire.
Son estomac, comme toujours, avait su le guider.
Et apres ses heures bien sombres, que tous vivaient, Il etait impatient de connaitre ce lieu mytique.
Il se mit dans un des bons fauteuils, et profita du calme environnant, pensif :

Le Réfectoire Obiwan10

...

Quelques temps plus tard….beaucoup plus tard.

Sylvestre sortit de sa léthargie. Beaucoup d’évènements virent le jour depuis qu’il avait décidé d’hiberner quelques...semaines.
Et surtout les préparations qu’il avait faites en cuisine devaient enfin être prêtes.

Il vit qu’on lui avait prêté main forte. Ce qui n’était pas sans le réjouir.

Bon ! Bé ! Y’a bin des gens qui vont me manger mes ptits plats.

Il dressa les tables, mis les couverts, quelques cruches et bien évidement les auges contenant sa « divine » pitance. Sylvestre était plutôt du genre modeste. Voir même très modeste. Et il n’avait aucun gout pour tout ce qui était présentation. Que ce soit sur lui ou sur les tables ici présentes.

Y’a pu qu’à attendre.

Il sortit sur le perron du réfectoire et sonna la cloche.
Le Réfectoire 0005

A TAB’.

Alors qu'elle fait des allées et venues dans les différents couloirs du palais, allant d'une salle à une autre aile Maëlle entend une cloche ! elle stoppe sa marche pour mieux entendre, perplexe, mais qui fait un tel raffut ! aucune délicatesse, comment se recueillir, prier dans ce brouhaha !
Elle souleve un peu sa chasuble pour faire de plus grandes enjambées et part avec hâte en direction de la source du vacarme, tout en réfléchissant, une pensée vint lui glacer l'échine, et si ! ... et si ..... oh ... mais si c'est pour ... pour ... prévenir d'un danger, elle accélére à nouveau le pas, craignant un incendie, elle traverse le jardin et arrive devant le réfectoire.

Au fil des pas elle aperçoit un homme rondouillard qui tient et agite manifestement quelque chose avec ses mains, elle se souvient de l'homme, frère Sylvestre ! oh ! elle ralentit sa course folle, retient un éclat de rire, amusée de son imagination, ainsi ce n'était qu'un appel à rejoindre la tablée, arrivée devant frère Sylvestre elle lui adresse un sourire chaleureux.

Bonjour !

Elle ferme les yeux et hume l'air, elle s'enivre goulument, hummm qu'est-ce que vos mains agiles ont concoctés de su ... ccu ... lent ?

Sylvestre accueillit Maëlle avec joie.

Ah ! Ma mère. Que le Très-puissant puisse vous contenter.
Z’avez donc entendu c’te cloche. Fondue par un Maitre Saintier aujourd’hui disparu. Il l’avait faite pour la chapelle. Mais un jour d’orage, c’te cloche est tombée fracassant une partie de l’autel. Boudiou, quelle tristesse.
Du coup, pour la punir, il a été décidé qu’elle ne serve qu’à l’appel à la pitance. Amen !

Il lui fit son plus beau sourire tout en se signant.

Alors. Au menu vous aurez :

Sylvestre déclama l’ordre d’ingestion des plats.

Bouillon de mouton et thym
Porcelet aux endives, lardons et crème fraiche
Fromages et fruits de saison

Ca vous ira ti ?

Sylvestre a écrit:: Bouillon de mouton et thym
Porcelet aux endives, lardons et crème fraiche
Fromages et fruits de saison

Ca vous ira ti ?

Sydoine arrivait, attiré par le son de la cloche...et aussi par les bonnes odeurs émanant de la cuisine.
Sur ses pieds, Spadassin se léchait les babines.

Le Frère Sylvestre annonçait le menu à l'Abesse Maëlle.

Bonjour Frère Sylvestre, Bonjour Maëlle, comment allez-vous ?

Spadassin, en auguste diplomate avait compris que compter cet homme là parmis ses amis pourrait lui être fort utile.
Il s'avança donc fort poliment vers le Frère Sylvestre, s'assit à ses pieds et lui tendit la patte.
En règle générale, cette approche rencontrait un certain succès...surtout auprès des dames.

Maëlle affiche un sourire en écoutant frère Sylvestre, elle aime les personne qui narrent, content quelques récits, elle se plait toujours à s'en abreuver.
Bouillon de mouton et thym Hum .... mon plat préféré !
Porcelet aux endives, lardons et crème fraiche ... ça à l'air lourd et bien gras, tout ce qu'il faut pour bien s'enhardir, les champs ne se travaillent pas par la bonté divine.
Fromages et fruits de saison ... toujours de la pace pour le dessert, ça coule tout seul ... Elle sourit

Ca vous ira ti ?

Les yeux brillants, pétillants de gourmandises, elle lorgne vers la table dressée derrière frère Sylvestre Bien plus que je ne l'aurais souhaité !!

Bonjour Frère Sylvestre, Bonjour Maëlle, comment allez-vous ?

Maëlle se tourne vers la jeune dame, elle lui sourit Bonjour ma fille, oh ... coup-ci coup-ça, je suis un peu comme le temps, l'abbesse laisse glisser son regard vers un petit monticule de poil qui tente d'amadouer frère Sylvestre, elle sourit à la fois amusée et fascinée ... l'intelligence des animaux ....

Et vous ma fille ? comment vous portez-vous ? vous venez aussi vous repaître ? elle regarde frère Sylvestre, puis Sydoine, si nous voulons nous sustenter il ne va pas falloir trop traîner ... quelques ouailles ne vont pas tarder à se joindre à la tablée et .... et .... et il vaut mieux que nous prenions place avant de ne rien avoir à se mettre sous la dent, elle sourit avec malice et s'interrogea sur ce qui serait servit en complément du repas, du vin, de la bonne eau de vie ....

Arriva le Docteur Sydoine accompagnée de son fidèle compagnon.

Bonjour Mdame la doctoresse. On fait aller.

C’est alors que le chien donna la patte au moine rondouillard.

Mé. Qué ti qui veut c'te brave chienchien ?
Il s’rait bin poli dites moi donc. Y m’donne la papatte. C’est ti pas mignon.

Sylvestre semblait tout ému. Un homme aussi imposant pouvait aussi être ému par un simple geste. Fut-ce t-il d’une boule de poils.

Est-ce qu’un un os à moelle lui f’rait ti plaisir. J’dois bin pouvoir lui trouver ça quèque part.
Mais entrez donc. Et installez vous où qu’vous voulez. J’va m’enquérir d’un os pour c’te chien là. Y’aurait ti un nom ?

Gwen à l'autre bout de la cité avait senti quelques délicieuses odeurs lui chatouillaient les narines. Elle s'était donc laissée guider jusqu'au réfectoire. Son ventre faisait un concerto qui aurait pu avoir comme nom : j'ai faimmmmmm. Elle se promit pour se déculpabiliser d'aller faire un tour au potager ensuite. Elle l'avait délaissé ses quelques derniers jours et elle avait besoin de son arbre.

KIKOOOOOOO! Oh bonjour les filles! Bonjour charmant frère Sylvestre.

Gwen leur sourit à tous amicalement. Sans s'en rendre vraiment compte, elle s'attachait de plus en plus à cette cité, à ses habitants. Elle avait fait de merveilleuses rencontres ici et rien, pas même parfois les frottis-frottas des forts caractères, ni même personne ne pourrait lui retirer ce trèsor

Quel plaisir de vous voir! Vous allez bien? On n'est pas très nombreux... On pourrait boire à la santé de notre cité et aux idées lumineuses de notre cher docteur.

Gwen sortit quelques fioles de calva et leur tendit avec un grand sourire.

Croyant Nombre de messages : 24 . : Date d'inscription : 03/04/2009

Après s'être égarée parmi les méandres des couloirs, elle arrive à un endroit où des effluves de cuisine sortent sous une porte. Elle s'y approche et entend des murmures. Elle frappe à cette porte, entre aussitôt et se retrouve nez-à-nez avec un homme en robe de bure.
- Oh pardon, mon père .... bien le bonjour .... est-ce ici le réfectoi ....
Elle ne finit pas sa phrase, Gwen est en pleine distribution de "friandises" de Pâques. Maëlle et Sydoine sont présentes également.
- Hé, bonjour les filles ... euh ... je veux dire les abbesses ... 'jour Sydoine.
Elle reluque les fioles, espérant que Gwen dans sa légendaire bonté ... hein ? N'est-ce-pas ? C'est possible ? Pitié, je me meurs !
- C'est ici qu'on mange ? ajoute-t-elle, pleine d'espoir tongue

Quel plaisir de vous voir! Vous allez bien? On n'est pas très nombreux... On pourrait boire à la santé de notre cité et aux idées lumineuses de notre cher docteur.

Maëlle salue chaleureusement mère Gwen, ça va, ça va ma mère ! elle lui adresse un large sourire et vous ? comment vous portez-vous ? Maëlle sent le sol tourmoyer, ou alors c'est sa tête ... elle ferme les yeux un instant espérant que le tournis s'estompe ...

- Hé, bonjour les filles ... euh ... je veux dire les abbesses ... 'jour Sydoine.

- C'est ici qu'on mange ?

Esquissant un sourire Maëlle rouvre ses mirettes et regarde Ayla Bonjouuuur, ah je suis heureuse que tu nous rejoignes, elle sourit à son amie oui c'est bien ici qu'on va se remplir la panse, pas de mauvaise pitance !

Par contre, je crains de ne pouvoir trinquer pour quelques évènements que ce soient, ni même pour un prétexte inventé pour la circonstance, un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres, je suis plein comme un tonneau ! aïe aïe, il faut que je songe à ne plus accepter de boire lors des mariages, baptêmes et autres offices ... mais ... Maëlle regarde mère Gwen, ... en même temps refuser les petites attentions de nos ouailles ce serait un pêcher ! c'est offert de si bon coeur, elle sourit.

Hum Maëlle...il serait peut être bon d'aller voir Mère Ovingienne... en effet...tu ne me sembles pas au mieux. Le pêcher serait surtout que tu deviennes malade par tous ces abus... Par le Très Haut, y'a plus de jeunesse...

Gwen rit

Ayla? Peut être voudrais tu aider Maëlle...comme elle ne peut pas boire à la santé de notre docteur... peut être pourrais tu la remplacer... enfin si t'as pas pas trop abusé toi... Mais après, on se met à table... et tout ira au mieux pour tout le monde. je vais devoir sévir si je vous vois au plus mal ma très cher abbesse.

Sylvestre a écrit:: Mé. Qué ti qui veut c'te brave chienchien ?
Il s’rait bin poli dites moi donc. Y m’donne la papatte. C’est ti pas mignon.
Est-ce qu’un un os à moelle lui f’rait ti plaisir. J’dois bin pouvoir lui trouver ça quèque part.
Mais entrez donc. Et installez vous où qu’vous voulez. J’va m’enquérir d’un os pour c’te chien là. Y’aurait ti un nom ?

Voyant le rude moine tout doux à la vue de Spadassin, Sydoine lui adressa un large sourire :

Il s'apelle Spadassin et est mon fidèle ami à quatre pattes.
S'il pouvait parler, il vous dirait qu'il aime rêver en regardant voler les papillons et courir dans les hautes herbes au lever du soleil. Il est le frère de Lupa, la chienne de Cyrius, et bien que leur quatre-vingt livres puissent laisser supposer le contraire, ils sont d'une grande douceur.

Spadassin était ravi de l'accueil, il suivit gaiement le Frère Sylvestre vers la cuisine.

Sydoine se retourna vers Maëlle, Gwen et Ayla qui arrivait. Il était temps de faire une distribution de bises...
Elle rougit en entendant Gwen :

Ma foi mes amies, je vous propose plutôt de boire à un travail d'équipe et à une joyeuseté retrouvée !
A la votre !

Croyant Nombre de messages : 24 . : Date d'inscription : 03/04/2009

Ayla n'écoute que son coeur ( clown

)
- Nan j'ai pas trop abusé s'insurge-t-elle en prenant son air le plus innocent. Bien sûr Gwen que je vais aider notre chère Maëlle (elle ne tient plus le choc hein ? Rhaaa user mais pas abuser). S'il n'y a que cela pour faire plaisir, je la soulagerai volontiers de la corvée de vider son godet

(faudra quand même que je redevienne sérieuse. Je commence à devenir dépendante du calva moé, se morigène-t-elle)
Sydoine les rejoint et distribue ses bises. Ayla est heureuse d'être en compagnie d'amies. Quelle bonne idée elle a eu de suivre les cours de cathé, il y régnait une très bonne ambiance ainsi que Maëlle le lui avait dit. Elle était aussi reconnaissante à mère Gwen d'avoir accepter qu'elle suive ces cours bien qu'étant baptisée. Tout en les écoutant deviser, elle s'enfile vite fait le verre de Maëlle dans le gorgio, des fois qu'elle n'aurait pas le temps de boire son propre verre. Comme disait sa grand'mère "ce qui peut être fait aujourd'hui ne doit pas être remis au lendemain".
Ma foi mes amies, je vous propose plutôt de boire à un travail d'équipe et à une joyeuseté retrouvée !
A la votre
- Viiiii, à la nôtre crie Ayla en levant son verre. avant de se précipiter vers Maëlle qui tangue à présent dangereusement.
Juste le temps de la rattraper, et aidée de Gwen et de Sydoine, elles portent l'abbesse vers le banc le plus proche. Un regard sur chacune des filles et elle éclate de rire.

Sydoine riait, appréciant l'ambiance détendue après les derniers temps emplis de doutes.

Toutes sirotaient le "divin nectar" de la Mère Gwen, lorsque tout d'un coup, l'Abesse Maëlle changea de couloeur et vascilla.
Elles n'eurent que le temps de l'attraper au vol et de la soutenir jusqu'à un banc.

Et bien Maëlle ?
Que nous fais-tu ? Celà ne te ressemble guère de t'ennivrer...Ne serait-ce pas plutôt un excès de travail ?
Tu ne te ménages guère ces derniers temps...

Sydoine était tout de même inquiète pour la santé de Maëlle. Tandis que ses couleurs remontaient au visage de l'abesse, Sydoine "Doc" du Vertbois attendait sa réponse.

Poeric arrivant sur les entrefaits assista a la "defaillance" de Maelle. mais comme le bon docteur Verbois etait avec elle il ne s 'approcha pas. Faut laisser au professionnel le soin de faire leur travail ! puis lui qui n'avais pas bu de la journée detecta une odeur particulierement allechante. et cette odeur d'un divin attrait le mena directement..... a Ayla ....ou plutot au verre qu'elle avait a la main. Mere Gwen etait la. IL lui sourit prit un verre, et comme un enfant de choeur faisant la quete il s'appeta a faire le tour des bouteilles.

Sylvestre, tout ému et le visage rougissant, salua Mère Gwen. Ainsi que les nouveaux arrivants.
Une fois dans la cuisine, suivit comme son ombre par le chienchien de Sydoine, il trouva trônant sur le plan de travail un os digne de ce nom.

C’est pour qui le nonos ? Pour le gros chien gentil ?

Spadassin, assis sur son céans, une pate en l’air, la langue pendante d’au moins cinq pouces et balayant le sol de sa queue, bavait à n’en plus finir.

Tiens brave "Spadachien". Profite.

Le Réfectoire 0005

Sylvestre retourna dans la salle. Ce n’était que brouhaha de mots et de verres s’entrechoquant.
Le moine inspira pour bien remplir ses poumons et d’une voix de stentor déclama.

A TAB’. Le bouillon va refroidir.

Gwen regarda Maëlle d'un œil inquiet se demandant si le malaise de Maëlle n'était dû qu'à l'alcool. Elle se promit de lui en parler et d'en parler aussi à Sydoine. Il était vrai que sa chère abbesse ne se ménageait pas et qu'elle œuvrait toujours. Gwen vit entrer Poeric, une ouaille qu'elle avait eu le plaisir de rencontrer à Rouen quand celui-ci cherchait à prendre la voie du Très Haut. Elle lui sourit amicalement et l'invita à s'asseoir. Elle ne pensa pas à lui offrir un calva, toujours inquiéte pour Maëlle. Considérant que Sydoine n'aurait pas besoin d'aide, elle alla juste chercher un peu d'eau fraiche et un linge pour rafraichir sa p'tite protégée. Elle entra donc dans la cuisine et demanda à Sylvestre

Excusez moi de rentrez dans votre antre mon frère... mais c'est que euh...

Citation :: C’est pour qui le nonos ? Pour le gros chien gentil ?
Tiens brave "Spadachien". Profite.

Gwen s'arrêta de parler et ne put s'empêcher de sourire en ne s'étonnant guère de ce qu'elle voyait. Elle savait que la façade de Sylvestre cachait un être bien attentif aux autres et même aux animaux. Gwen toussota...

Hum hum... vous auriez de l'eau et un linge mon cher Sylvestre?

Gwen lui sourit amicalement, lui montrant bien qu'elle ne se moquait pas mais qu'elle le comprenait.

Et bien Maëlle ?
Que nous fais-tu ? Celà ne te ressemble guère de t'ennivrer...Ne serait-ce pas plutôt un excès de travail ?
Tu ne te ménages guère ces derniers temps...

Hum ... Maëlle triture le sol du pied, bah ! à vrai dire je ne fais pas grand chose, elle sourit, je lève mes bras pour boire autant que pour prier, c'est que nous en avons eu des cérémonies à officier à Eu .... , une petite flopée de mariage ... l'abbesse regarde Sydoine et toi ma fille il y a-t-il une romance dans ta vie ?