Dans la lingerie.

Sydoine, flanquée de Spadassin, entra dans la lingerie, à la recherche d'un oreiller ou d'un coussin qui puisse convenir à son escabeau.
Elle fut accueilli par un cri.

Sydoine sourit à l'éxubérance de Céladon. Elle avait oublié à quel point sa joie de vivre pouvait-être contagieuse.

Céladon ? je ne vous attendais pas avant plusieurs jours !
Vous avez du mener un train d'enfer pour arriver si vite !
Quoi qu'il en soit je suis ravie aussi de vous revoir, votre présence en ces lieux va enfin permettre d'y mettre un peu d'ordre.

Spadassin faisait fête à l'élégant homme.

Je suppose que vous avez déjà du faire la connaissance de Mère Ovingienne ?

Elle dénicha un coussin sur un pile à l'équilibre incertain.
Répondant à la mine surprise de Céladon, elle rit :

Figurez-vous que mes fauteuils se sont perdus quelque part sur le chemin menant à l'infirmerie de la garde. J'en suis donc réduite à m'assoire sur un escabeau. Lequel est fort pratique, mais aussi fort inconfortable, je dois bien l'avouer !

Céladon prit une mine horrifiée :

Quoi ? Vous assise sur un escabeau ? Mon Dieu, mon dieu, mon dieu ! Mais dans quel monde vit-on ?
Je m'en vais vous retrouver vos fauteuils mon petit docteur.
Faites confiance à votre Céladon, je m'en occupe toutes affaires cessantes !

Sur ces mots, et après une dernière caresse à Spadassin, Céladon s'élança vers la sortie d'un air décidé.

Sydoine et Spadassin firent de même quelques instants plus tard.